mercredi 25 mars 2009

Manger de la viande rouge accroît le risque de décès

Consommer de la viande rouge ou transformée paraît accroître le risque de mortalité, toutes causes confondues alors que la consommation de viande blanche semble le réduire.

Examinons les résultats d'une étude menée aux Etats-Unis sur plus d'un demi-million de personnes pendant dix ans : les participants, hommes et femmes, étaient âgés de 50 à 71 ans au début de l'étude en 1995.

Ils ont alors répondu à un questionnaire sur leur consommation de viande rouge, transformée et de viande blanche.

Le cinquième des hommes et femmes ayant mangé le plus de viande rouge (une quantité médiane de 62,5 grammes par mille calories absorbées quotidiennement) avaient un risque plus élevé de mortalité comparativement à ceux qui en avaient le moins consommé (9,8 grammes pour mille calories/jour), selon ces chercheurs dont les travaux paraissent dans les Archives of Internal Medicine datées du 23 mars.

Dans le groupe de participants ayant mangé le moins de viande rouge et transformée, le risque de décès consécutif à des maladies cardiovasculaires était inférieur de 11 % chez les hommes et de 21 % chez les femmes par rapport à celui observé dans le groupe de participants en ayant mangé le plus, soulignent les auteurs de l'étude, des chercheurs de l'Institut national américain du cancer (NCI).

Des composants cancérigènes se forment quand la viande est cuite à haute température.

La viande rouge est aussi une importante source de graisses saturées liées au cancer colorectal et aux maladies cardiovasculaires.

« Les résultats de cette étude confortent les recommandations de l’Institut américain de recherche sur le cancer (American Institute for Cancer Research) et du World Cancer Research Fund pour diminuer la consommation de viande rouge et transformée afin de réduire l’incidence de cette maladie », soulignent les auteurs de cette recherche.

« De futures études devraient se concentrer sur le lien entre la consommation de viande rouge et transformée et des causes plus spécifiques de mortalité », recommandent-ils.

lundi 9 mars 2009

Pourquoi les trentenaires cèdent-ils à la malbouffe ?

Qui cède à la malbouffe ? Ce sont surtout les enfants des soixante-huitardscar leurs mères se sont émancipées, elles se sont détournées des fourneaux.

La conséquence, il y a eu une rupture dans la transmission de la bonne cuisine traditionelle.

La situation est-elle la même en ville et à la campagne ? N'y a-t-il pas d'autres raisons, des différences entre les ruraux et les citadins?

Les études sociologiques le montrent bien : c'est toute une génération, les trentenaires, qui s'est détournée des produits naturels.

Ils trouvent les pommes de terre du marché avec un peu de terre dessus vraiment sales et moches comparées à celles des étals de supermarché.

Ils ont pris goût à la nourriture industrielle.

Or, cette génération, capable de dépenser beaucoup en Internet, portable, écran plat, fait d'autres choix et se trouve de mauvaises excuses...

Oui, elle veut passer le moins de temps possible à faire les courses et cuisiner. N'oublions toutefois pas qu'acheter un filet de poisson et le faire cuire dans la poêle est tout aussi rapide que de décongeler des poissons panés.

Il est plus qu'urgent et impératif de miser sur l'école en y redonnant des cours de cuisine, comme l'Angleterre vient de le refaire et en remettant des cuisiniers dans les cantines.

Actualité maigrir et obésité